vendredi 21 décembre 2007

Eponge a recurer !!


Blue Lake

Un bref arrêt au sommet d’un volcan déchu nous permet d’admirer le Blue Lake qui a squatté le cratère qui s’y trouve. En bon touriste, je consulte les écriteaux pour éclairer mes petites lanternes. On y apprend que le lac alimente en eau potable la ville de Mont Gambier, qu’il se regénère à même la nappe phréatique à tous les dix ans, et qu’il change de couleur brusquement chaque année dans le mois de novembre passant du gris au bleu azur, surnaturel. La question qui me turlupine depuis le début demeure sans réponse : « Qu’est-ce qui donne cette couleur bleue au lac ? » Me doutant que la réponse ne plairait pas aux touristes, je suspecte que l’omission soit volontaire. Claudine me cite un humoriste français rebuté par les eaux bleues cristallines qui dit refuser de se baigner dans du nettoyant à cuvette de toilettes. Ça fait réfléchir.

Koala bionique ou photographe gériatrique ?

Sur la route de Portland, nous croisons fortuitement un koala qui se réchauffe le postérieur sur le bitume de la route. Je saute sur les freins pour que nous puissions l’admirer et le photographier. Nous houspillons Gérard pour qu’il se précipite avec son appareil numérique. Une chance pareille, ça ne se rate pas.

Malgré le fait que le koala dort 20 heures par jour et que les heures restantes sont partagées entre les activités fort reposantes que sont la mastication et le grattage de fesses, il s’avère que le koala a le dessus sur Gérard en termes de rapidité. Avant même que ce dernier ait le temps de mettre ses lunettes, le koala a les jambes à son cou et grimpe agilement au premier arbre venu. Gérard reste pantois et nous déçus. Voilà une image qu’il nous faudra garder bien en mémoire.

Éponge à récurer

Et pour ceux qui se demandent encore quel est le lien avec le titre de ce blog, le voici. Je vous annonce, non sans une pointe de honte, que j’ai ajouté une frasque à mon palmarès. J’ai rayé la Toyota Camry toute neuve que j’ai obtenu en location à Adélaïde (elle avait 1000 km au compteur). Si ça n’était que cela, il n’y aurait pas de quoi blogguer mais la gaffe ne s’arrête pas là. Sachant à quel point les agences de location de voiture peuvent être pointilleuses sur l’état des véhicules lors du retour, je décide d’agir afin d’éviter de payer une réparation. Rempli de bonne volonté j’entreprends de laver la zone rayée dans l’espoir qu’il ne s’agisse que d’une saleté, ou bien que le lavage n’en atténue l’apparence. Au séchage, je constate avec horreur que la situation s’est dégradée. L’éponge à récurer que j’ai utilisée pour le nettoyage a laissé derrière elle des rayures en forme de spirale. J’apprends, tout penaud, que les voitures neuves sont capricieuses et que leur peinture est recouverte d’un vernis dont la dureté m’apparaît tout à coup fort symbolique. Mon stress monte d’un cran lorsque Claudine et Gérard constatent le désastre et ne semblent pas d’humeur à reconnaître l’intention louable derrière le geste mais plutôt à critiquer le résultat. Suivant leurs conseils, je finis par réchapper partiellement la gaffe en appliquant une crème à polir achetée au garage du coin. Espérons que l’inspecteur de la location souffrira d’une infection des rétines à Melbourne. À suivre.

Portland - Werribee - Melbourne


Jeudi :

Nous reprenons la route vers Melbourne. Nous faisons la « Great Ocean Road », une route superbe qui longe l’océan bleu qui contraste avec les falaises calcaires jaunes, friables. Côte très découpée offrant à la vue des arches, des voûtes, des aiguilles, des « pinnacles », des rochers percés… dont les célèbres 12 apôtres qui ne sont plus que 11 depuis l’effondrement d’un des rochers.

Encore une fois, nous n‘avons pas eu chance de voir ce spectacle sous le ciel bleu !

Après une route très sinueuse, nous avons atteint Werribee (40 km de Melbourne) où nous allons passer 4 nuits.

Les 9 marsupiaux vous souhaitent de bonnes fêtes de Noël

Cléo

Beachport - Portland


Mardi :

La nuit a été très reposante, cela a fait du bien à tous de dormir sur de bons lits.

Un petit tour au bord de mer de la station de Beachport avant de partir vers Mount Gambier. Nous y avons passé un excellent moment. Cette ville a été érigée sur les vestiges d’anciens volcans. Le plus grand cratère « Blue Lake » est remplie d’une eau bleu lagon, comme si on y avait versé du bleu pour les toilettes - comme dans le sketch de Dany Boom ;-)) -
Il sert de réserve d’eau pour la ville.

Le second « Valley Lake » contiguë est moins rempli et son eau n’est pas bleue mais il est entouré de parcs, équipé pour le pique-nique et agrémenté de jeux pour enfants. Nous y avons déjeuné au son des cigales : jamais vu autant, les arbres en étaient recouverts et je ne vous dis pas les décibels supportés par les oreilles !

Quant aux mouches, elles nous poursuivent depuis le début du séjour, difficile de les supporter, on passe son temps à agiter les mains, elles vous rentrent dans les narines et les oreilles : Nelly commence à comprendre pourquoi Jackie s’était équipée d’un chapeau avec moustiquaire.

Après une récréation pour les enfants dans le parc de jeux où Esteban et Matéo ont pu entreprendre des travaux de terrassement avec mini bulldozer et tapis de transport, nous avons passé un superbe moment et fait le plein de photos de kangourous, wallabies, serpents, oiseaux….

De part et d’autre de Mount Gambier des hectares et des hectares de sylviculture : des coupes à blanc et des re-plantations.

Sur la route nous menant à Portland, un koala nous attendait assis sur l’autre voie de la route !!! Attendait-il que l’on passe pour traverser ? Faisait-il du stop ?

Nous avons envahi notre location pour 2 nuits au bord de mer : une maison équipée de 4 chambres avec 19 lits, une immense pièce commune avec cuisine, 2 salles de bain et une véranda.

Mercredi :

Journée relax, mais une petite virée sur Port Fairy et Tower Hills

Port Fairy : petit port sympathique qui a été le lieu d’une histoire pour nous

J’avais préparé une enveloppe avec des dessins des enfants pour envoyer à Titite, Justine a voulu porter l’enveloppe alors que nous nous promenions sur une petite jetée. Est arrivé ce qui devait arriver, Justine a lâché l’enveloppe et elle est tombée dans l’eau au pied d’une digue très pentue. Jérôme a voulu récupérer l’objet, il y est arrivé, l’a tendu à Yannick qui ne l’a pas attrapé et l’enveloppe a replongé. Jérôme a réitéré mais cette fois il a glissé et est tombé à l’eau, chaussures trempés et pantalon mouillé. On abandonnait l’idée de récupérer cette lettre et un jeune australien qui pêchait là a voulu la récupérer avec sa canne à pêche mais peine perdue. Finalement il a fait comme Jérôme : descendre le long de la digue. Hourra ! il y est parvenu, on l’a remercié de tout cœur. J’ai dû jeter l’enveloppe complètement trempée mais sauvé les dessins qu’on postera plus tard.

Après le repas, direction Tower Hills, un cratère encore, avec des animaux endémiques. Il y faisait atrocement chaud, les mouches encore plus assaillantes que d’habitude : un enfer pour tous !

Nous avons abandonné la marche à pied dans ce parc, le temps de voir des kangourous et les émeus et de finir en voiture.

Adelaide - Beachport


Lundi :

Nous avons quitté Adélaïde après avoir visité le centre ville au caractère architectural très « British », ville très agréable ceinturée d’immenses parcs.

Nous avons pris la route de Beachport, en passant par le parc de Coorong : une lagune séparée de l’océan par un ruban de dunes sur 180 km : de nombreux oiseaux, pélicans, tadorns australiens…

A Kingston, un port de pêche aux homards, nous avons fait un extra : du homard pour le dîner !

Robe, est aussi un charmant petit port, l’océan y était d’un beau bleu.

Beachport : un motel de bon confort, nous attendait, 2 appartements très bien équipés.

Nous avons fait un excellent repas : fish and chips pour les enfants, homard pour les parents arrosé d’un vin blanc australien.

dimanche 16 décembre 2007

Adélaïde et la tribu au complet


Nous avons retrouvé toute la tribu comme prévu. Nous avons pris nos bungalows dans le parc de Bélair à 10 km d’Adélaïde.
Le parc est rempli d’animaux et c’est là que nous avons pu observer des koalas perchés dans les eucalyptus et une quantité de perruches multicolores et bien d’autres espèces que nous mettrons dans notre galerie de photos prochainement.
Les retrouvailles des cousins a été drôle ! Justine a semblé très déçue de son cousin : peut-être trop grand par rapport à son imagination. Matéo et Esteban se sont fait la bise.
On part visiter la région et demain on fait route sur la côte sud.
Nous avons froid !!!! C’est bizarre quand même.

Aujourd'hui il fait beau, sommes alles sur la cote sud d'Adelaide. On part pour la suite demain
Bisous à tous de la tribu.
Cléo