Star et starlette à la fête de l'école !

Jeudi soir l'école Yvonne Dupont a présenté le spectacle de fin d'année des enfants. A la nuit, pas facile de prendre des photos. Mais Matéo s'est habillé à la maison et nous avons pu prendre des photos.

Il est superbe dans son premier costume acheté dans un "magasin chinois"  (en fait ce sont des vietnamiens en général qui tiennent les commerces d'habillement). Nelly a même marchandé le prix avec la commerçante.
Matéo était fier de le porter.

Frère et soeur : sont adorables !

Le spectacle de Matéo était une chorégraphie mise en scène par les enfants sur la chanson "Men in black" de Pitbull (inconnu pour nous), c'est donc ce qui explique le costume pour les garçons.

Quant à Justine c'était la reprise du spectacle du théâtre de l'Ile (thème de la musique américaine).

Les seules photos faites de nuit :

Beaucoup de monde au spectacle, beaucoup d'ambiance dans les scénettes des 10 classes. Les vacances sont bien méritées.

Quelques spécificités culinaires !

Pour vous faire patienter pour un plus long message, je vais vous donner l'eau à la bouche.

Je vous avais parlé des bananes qui sont si bonnes en Calédonie, ce sont de petites bananes qui s'appellent chez le vendeur du marché des bananes pommes :

Elles ne sont pas belles, car ne subissent pas de traitement, mais quel délice, pas farineuses, très fruitées et sucrées. En plus, elles ne sont pas "dispendieuses" : 285 F-CFP le kg soit 2;38 € ou  3,06 $ CAD, vraiment pas la peine de s'en priver.   A côté une orange pour vous donner la proportion.

Les voisins nous ont offert des fruits de leur jardin :

A droite des citrons petits et ronds à peine plus gros qu'une balle de ping-pong, ce sont des citrons des 4 saisons, mais que de jus et de parfum !
Les plus gros fruits rouges bordeaux ce sont des pommes lianes (sorte de fruits de la passion) mais ceux-ci  ne sont pas assez murs, ils le seront quand ils seront frippés.
A gauche, les boules jaunes verdâtres ronds comme la balle de ping-pong sont des pommes cailloux, appelés ainsi car l'enveloppe est très dure et épaisse. Pour les ouvrir, il faut entailler l'enveloppe avec un couteau scie puis le mettre dans un torchon et appuyer de toutes ses forces. A l'intérieur les mêmes graines qu'une fruit de la passion ou une pomme liane, mais beaucoup moins parfumé.

Ce matin je suis allée au marché et j'ai acheté de grosses crevettes fraîches car il y a de nombreux sites d'élevage en Calédonie. Ces crevettes sont aussi grosses que des gambas :

Elles sont en moyenne à 1750 F-CFP le kg soit 14,66 € ou 18,80 $ CAD, ce qui est abordable pour d'aussi bonnes choses. Elles occupaient la largeur de mon plat soit environ 15 cm de long, si fraîches qu'elles s'épluchaient avec une grand facilité. Cuites au Wok avec un peu d'huile d'olive, de l'ail, du persil, sel et poivre puis marinées dans du jus de citron et d'orange avec un peu de gingembre : c'est vraiment délicieux !

Il y a bien d'autres particularités culinaires, un tour du marché et vous découvrez plein de légumes ou fruits rares chez nous.
Peut-être d'autres occasions nous permettront d'en reparler.

Maisons Coloniales

Nous avions déjà évoqué les maisons coloniales en parlant de la bibliothèque Bernheim.

Voici un tour d'horizon sur le sujet. Les maisons coloniales datent du 19ème et début du 20ème.

Coûteuses à rénover, les maisons coloniales ne font plus le poids face à la pression immobilière.
Toutefois on en trouve encore plu ou moins en mauvais état.
Le faubourg Blanchot en compte un certain nombre comme au quartier Latin.

Les maisons coloniales sont construites sur une ossature centrale et des murs en dur ou en bois, des persiennes en bois qui protègent de la chaleur, une ou plusieurs terrasses protégées et une toiture à 2 ou 4 pans en tôle. 

Au quartier Latin, voici une imposante maison coloniale, qui depuis notre première découverte en 2000 s'est fortement dégradée puisqu'elle menace ruine : le bois a du être attaqué par les termites.

Dans ce même quartier, une autre très belle maison coloniale face à la place des Cocotiers, qui a été la première banque calédonienne puis mairie, abrite désormais le musée de la ville :

Musée de la ville, belle maison coloniale

Les coursives tout autour de la maison

Cet après-midi nous avons visité une célèbre maison coloniale du faubourg Blanchot qui après avoir été abandonnée et squattée, a été entièrement rénovée, il s'agit de la Maison Célières, du nom des colons qui l'ont fait construire en 1898. "Thomy" Célières est arrivé en 1891 de la Réunion. Puis il épousa Marie Ohlen et eut 3 filles. C'est la dernière de leurs filles qui en hérita.

Modèle réduit de la maison

Maison Celières (avant)

Arrière de la maison

Véranda arrière

Côté de la maison

Sa particularité c'est d'avoir 4 pavillons d'angle.
L'avantage de ce type de maison, c'est que le couloir central traversait la maison et distribuait les pièces de chaque côté mais, comme en plus il reliait les 2 vérandas (ou terrasses, avant et arrière) il permettait ainsi d'aérer la maison.
La maison était construite sur un sous-sol qui servait de remise et qui permettait de ventiler la maison.
Mais après la mort de Renée Célières, l'héritière, il a fallu attendre 23 ans pour voir réhabiliter cette maison. On en a fait la Maison du Livre de la Nouvelle-Calédonie.  Mais elle reste ouverte à la visite.

Explications sur l'histoire et la réhabilitation (Cliquer sur image)

Photos de Mr et Mme Célières

 

Il y a au Faubourg Blanchot un certain nombre de maisons coloniales plus ou moins grandes :

 mais si l'on se donne le temps de musarder dans des petites rue, on peut en découvrir pas mal et remises en valeur.

A de futures découvertes !

La Mangrove

Sous un ciel menaçant et sous une chaleur humide, nous sommes allés nous promener dans la mangrove de Ouémo.
Ouémo est un quartier de Nouméa (sur une presqu'île, autour de la baie Ste Marie). Les mangroves appartenaient au territoire de Nouméa, mais une partie importante de ces mangroves ont disparues. Maintenant qu'on sait qu'elles jouent un rôle important dans l'écosystème, on les protège.

La mangrove de Ouémo a été mise en valeur en 2006 avec la création d'un sentier découverte qui permet de pénétrer à l'intérieur et observer la vie qui s'y trouve : crabes, alevins, oiseaux.
La mangrove de Ouémo n'est pas la seule à Nouméa, mais elle a le mérite d'être aménagée
La mangrove est recouverte de palétuviers dont l'enchevêtrement des racines offre des abris pour tous ces animaux.

Le sentier aménagé

Palétuviers

Les racines offrent de beaux abris

Les plus nombreux sont les crabes, crabes de palétuviers et essentiellement des crabes violonistes qui vivent dans des terriers.
Le crabe de palétuvier lorsqu'il est plus gros que ceux que nous avons photographiés, sont pêchés par les mélanésiens qui en font un met de choix et une source de revenus. Ils les pêchent à marée basse à main nues principalement ou avec des casiers. Ils ne peuvent les pêcher en Décembre et Janvier (époque de reproduction) ni s'ils font moins de 14 cm et ni s'ils sont mous (période de mue de la carapace).

Crabe de palétuvier

 Le crabe violoniste ne dépasse pas 5 cm à sa taille adulte, ils sont de couleur bleue ou rouge, vivent dans des trous où ils se réfugient à grande vitesse dès qu'on s'approche. Ils doivent leur nom en raison de la grosse pince dont seuls, les mâles, sont affublés pour livrer bataille devant la femelle.

Crabe violoniste bleu (femelle)

crabe violoniste rouge (femelle)

Crabe violoniste mâle caché derrière sa pince hypertrophiée

Crabes violonistes (mâles et femelle)

Crabe violoniste mâle

Nous avons vu aussi des petits poissons, vraisemblablement des mulets.
Et Gérard a pris rapidement un oiseau (flou) dont nous ne savons pas de quelle espèce il est. Peut-être une ornithologiste québécoise pourrait nous en donner l'information ?

Après la mangrove, nous avons pris la direction de Tina et notamment des canons qui datent de la dernière guerre, ils sont interdits au public pour des raisons de sécurité car ils sont en piteux état.

Équilibre sous le regard du papa

Même les chiens sont de sortie

A bientôt pour d'autres découvertes ...

Matéo et sa classe au centre J.M Tjibaou

Le Centre Jean Marie Tjibaou est un centre culturel dédié à la culture Kanak construit par l'architecte Renzo Piano. Il est composé de 10 éléments représentant des cases mélanésiennes.

Le centre culturel dans son ensemble

Aperçu des cases

Tous les CM2 de Nouméa se sont rencontrés au centre JM Tjibaou. Il faisait trè très chaud.
On a vu les danses des Iles.

On nous a appris à fabriquer des moulins avec des feuilles de cocotier.

Ils tournent avec le vent

C'est le mien !

On nous a fait une  présentation des instruments de musique chinois.

Instrument rempli de graines : c'est celui que je préfère

Nous avons aussi vu un bonhomme fait avec des pierres de rivière.

On nous a montré en vidéo la fabrication  des cases mélanésiennes.
On a aussi fait du sport : tir à la corde.
La journée a quand même été longue et chaude.

Matéo