vendredi 14 décembre 2007

Red Center : le retour !

Mercredi à Alice Springs nous avons mis à jour notre blog sans avoir eu le temps de le préparer et de le mettre sur une clé USB pou le transférer à moindre coût dans un point Internet. Revenons donc sur notre circuit dans le Red Center.

Dimanche :
Arrivée à Alice Springs, après voir récupéré le4x4, fait les provisions pour 4 jours dans le désert (beaucoup d’eau, de quoi faire des salades et sandwichs), partons nous mettre à l’ombre et au frais en explorant Simpson Gap pensant y trouver une rivière pou nous rafraîchir. Nous trouvons en fait unit de rivière à sec (comme la plupart) ici. Nous nous sommes consolés par l’observation d’un Black-footed Rock Wallabie (sorte de kangourou des rochers assez rare).

Lundi :
D’Alice Springs à Uluru en 4x4 nous avons traversé 440 km de désert (terre rouge recouverte d’arbustes bas, d’herbes de rocaille, d’arbres inconnus pour nous, sans monotonie, car la densité, les variétés changent ). Nous espérons voir des kangourous (vivants) sauter derrière chaque buisson, que nenni ! Que quelques kangourous écrasés au long de la route ! Beaucoup de vaches en liberté..
Le seul village sur la carte à 350 km d’Alice Springs : Curtin Springs.
En fait il s’agit d’une famille qui a de multi activités : station service, bar, épicerie, restaurant, location de chambres et bungalows, camping (gratuit ou payant), éleveur de bétail et recueille les oiseaux blessés. Ils n’y vendent pas de pain parce que trop cher nous ont-ils dit
Avant notre arrivée à Yulara , le village créé pour les touristes où nous trouverons un camping, nous avons observé un aigle australien et un Tinka (gros lézard orangé que dégustent les aborigènes).
Nous partons à la découverte d’Uluru - entrée 25$ par personne pour 3 jours - : il fait beau et le soleil met en valeur le grès roue de ce monolithe, il nous fascine par sa forme, ses infractuosités et sa présence inattendue dans le désert qui l’entoure. Après le dîner, nous y retournons pour assister au coucher du soleil. Nous sommes obligés de nous positionner sur le parking prévu à cet effet. En fait le soleil est caché derrière les nuages et une éclaircie nous fera bénéficier, un court instant, du spectacle lumineux, donc peu de photos pour immortaliser ce moment.

Mardi :
On se réveille sous la pluie, on se dépêche de plier le matériel avant que tout prenne l’eau. Direction, le centre culturel d’Uluru qui nous informe sur le mode de vie des aborigènes.
Départ ers les monts Olga : Kata Tjuta, encore plus impressionnants mais nous n’en aurons qu’une vision restreinte (la pluie, le vent, le froid….).
Il parait que nous faisons partie des rares personnes à avoir vu Uluru et Kata Tjuta sous la pluie : nous sommes vraiment chanceux !!!!!!
La pluie redouble, nous abandonnons le circuit prévu vers Kings Canyon. Décidons de remonter sur Curtin Springs. Le « free camping » n’est recouvert que de terre rouge et avec notre tente posée à terre, cela risque de devenir inconfortable voire catastrophique.
Pour Léti et Yannick et Esteban, c’est moins gênant du fait que la tente est sur le toit.
Nous faisons la location pour 60 $ d’une chambre pour nous 2 (genre container) avec 1 lit et 1 poubelle, la lumière du voisin passe par les fentes de la cloison, les bruits aussi ;-))
La pluie redoublant, les québécois dormiront sur les sièges du 4x4.
Les gérant sont peu accueillants, ils nous menacent d’une pénalité de 100$ si l’on mange dans la chambre. On ne pourra donc prendre Esteban avec nous. Il a plu des cordes pendant au moins 2 heures.

Mercredi :
Réveil à 6 h et nous rejoignons les occupants du 4x4 réveillés, ils ont dormi malgré le peu d’espace. La pluie nous a lâchés. On se lance sur une piste pour 4x4 en direction d’Henbury Meteorite Craters.

Juste avant la piste, un kangourou poursuivi par un dingo traversent la route juste devant le 4x4 …. Quelle émotion ! Enfin notre premier kangourou et dingo.
Sur la piste, Yannick s’en donne à coeur joie, en position 4 roues motrices !! Youuu youu !!
Les ornières, la poussière !!!
On verra des dromadaires sauvages.
Nous arrivons pour midi au site des météorites. Une chaleur étouffante et les mouches nous assaillent. Une petite promenade apéritive pour admirer les cratères de plus de 4000 ans suivie d’un repas que nous envient les mouches. Retour sur Alice Springs et son centre ville en quête d’un point Internet d’où nous avons envoyé le dernier message. Nous allons boire un verre au fameux Bo’s Saloon : un pub comme au temps des pionniers (www.bossaloon.com.au), la décoration est sublime, nous vous ferons une petite galerie de photos.
Beaucoup d’humour dans les toilettes : poignées mises du côté opposé de l’ouverture, les robinets d’eau font couler l’eau d’un autre lavabo et une lumière bleutée fait apparaître les mains noires là où on a mis du savon ;-))
Retour au même camping qu’il y a 3 jours.

Jeudi :

Rangement des bagages, retour de la location du 4x4, départ vers la gare. On prend le Ghan pour un voyage de 25 heures sur 4 fauteuils inclinables pour 1400 km vers Adélaïde (vitesse 85 km/h), on a le temps de voir le paysage.

mercredi 12 décembre 2007

Outback 2

Outback

L’Outback est auréolé de mystère. Ses habitants aborigènes, dont le destin comporte d’énormes ressemblances avec celui de nos Première Nations nord-américaines, se livrent difficilement aux regards étrangers. Je perçois leur détresse à travers des signes qui ne mentent pas. Les nombreuses bouteilles de bière qui jonchent les bas-côtés, les totems érigés à partir de canettes vides sur des squelettes d’arbres morts, des panneaux gouvernementaux interdisant l’alcool et le matériel pornographique ponctuent notre périple.

Nous croisons une voiture bleue abandonnée en bordure de route. Le lendemain, au retour, la voiture gît au même endroit, complètement calcinée, vraisemblablement incendiée durant la nuit.

Nous nous arrêtons pour manger dans une halte routière. Des ossements de kangourou, vestiges d’un festin aborigène, nous signalent que nous ne sommes que des invités dans cette plaine aride.


Urulu

A bord de notre mastodonte routier aux quatre roues motrices, j’anticipe avec sadisme devoir me frayer un chemin a travers des hordes de kangourous sauvages. N’en déplaise aux Hubert Reeves et Al Gore de ce monde, nous avalons les kilomètres à coup de vingt litres au cent. Heureusement que notre destination est un sanctuaire où nous pourrons expier nos excès et implorer ne pas avoir à rationner nos vivres pour nourrir le monstre.

En milieu d’après-midi, le monolithe rouge se dresse enfin devant nous. Il nous apparaît singulier, irréel, tout comme il le fut pour toutes les générations d’aborigènes qui l’ont vénéré. Les cartes postales ne lui rendent pas justice.

Yannick

Outback 1


Nous y sommes, mais pour arriver jusque Uluru, nous avons subi la chaleur étouffante depuis notre arrivée à Alice Springs. Une nuit passée au camping, nous avons traversé des paysages monotones et désertiques, sans l(ombre d’un kangourou vivant, quelques uns morts, mais par contre des dromadaires, des vaches.
La découverte du monolithe Uluru est impressionnante, superbe. Je vous laisse le découvrir.
On va poursuivre par la visite des Mts Olga.

La nuit passée à Yulara, on se lève sous la pluie et au fur et à mesure de la journée, le temps ne va pas nous aider.
On vous annonce qu’en plein Red Center o l’on devrait avoir des températures 35 ou 40°, c’est le froid humide, venteux et glacial d’un hiver à Saint-Malo : quelle déception !
On se contente de voir les Mts Olga du circuit voiture.
On retrourne vers le Nord et on dort dans un « free camping » mais il pleut tant que nous les « retraités » nous louons une chambre et les enfants dorment dans la voiture.

On vient d’arriver à Alice Springs mais là sous la canicule. Demin on prend le train : le Ghan

A un autre aventure.
Cléo

dimanche 9 décembre 2007

Honolulu

Une fois éclaircies les modalité de la poursuite de notre périple avec Air Canada (le sujet d’un prochain blog) nous avons décidé de mettre le nez dehors afin de profiter du côté positif de notre situation : nous sommes à Honolulu.

Comme Laëtitia a un début de mal de gorge, au lieu de déambuler au gré de nos envies nous tentons de localiser une pharmacie. N’ayant pas laissé a la maison mon sens de l’optimisation, et dans un soucis de joindre l’utile a l’agréable, je suggère que nous cherchions un Walgreen’s. (Ceux qui connaissent mon intérêt pour l’investissement savent que je détiens Walgreen’s, une chaîne de pharmacie américaine très connue, dans mon portefeuille). Coup de chance, on nous indique à l’accueil de l’hôtel qu’un Walgreen’s vient d’ouvrir ses portes à trois coins de rues il y a de cela à peine un mois.

Rendu sur place je suis satisfait de la présentation et surpris de l’abondance de personnel en magasin. Pour mousser l’esprit des fêtes (il faut faire des efforts supplémentaires dans les pays chauds), les préposés en magasin portent la tuque de Père Noël ce qui les rend facilement identifiables. Un employé qui m’entend tousser (je traîne une toux depuis quelques semaines) veut me guider dans la rangée des pastilles pour la toux. Quand le lui demande s’il a de l’oscillococcinum je sens que la partie n’est pas gagnée d’avance. L’homéopathie est un phénomène qui semble avoir totalement oublié les États-Unis dans son expansion internationale. Le préposé me réfère à la pharmacienne qui affiche le même regard livide à la prononciation du mot homéopathie (que j’ai savamment traduit par « homeopathy »).

Au moment où nous allons baisser les bras et repartir bredouille, Laëtitia aperçoit le fameux emballage du Laboratoire Boiron et s’écrie : « Yes ! Yes ! Yes ! ». La pharmacienne visiblement soulagée ne connait pas le produit qu’elle a pourtant en magasin ! Donnons-lui le bénéfice du doute puisque le magasin vient d’ouvrir ses portes…

Nous poursuivons notre promenade en ville. Des vendeurs de sapins de Noël font de bonnes affaires tandis que les arbres naturels sont gardés au frais dans des camions réfrigérés – climat oblige !

Les routes bosselées nous rappellent les nids-de-poule de Montréal. Malgré des bouches d’égout gigantesques à ciel ouvert (attention de ne pas y échapper votre nourrisson !) le drainage des rues semble incapable d’absorber les caprices de Mère Nature : il avait dû pleuvoir abondamment en matinée. Nous avons fait ce constat par nous-même : tandis que nous gambadons sous le soleil chaud de Hawaii, quelques gouttes de pluie viennent chatouiller nos peaux encore laiteuses. En moins de temps qu’il ne faut pour dire : « Tiens, il pleut », les gouttes se transforment en averse dilluvienne. Nous courons pour nous réfugier dans un stationnement couvert d’où nous pouvons regarder passer la pluie. Nous comprenons maintenant mieux pourquoi les plaques d’immatriculation Hawaiiennes arborent des arcs-en-ciel.

Nous marchons encore un peu, humant les effluves des platebandes fleuries qui ont tôt fait de nous faire oublier les congères de Terrebonne. Nous atteignons finalement la plage, que nous parcourons d’un pas lourd, les pieds nus, grisés par le soleil et le décalage horaire. Nous vibrons déjà au rythme des îles du Pacifique.

Yannick

Comment un grain de sable peut enrayer une machine !

Voilà au moment où j’ai composé ce début de message, nous avons vécu quelques heures depuis notre départ, tout était bien préparé dans ce voyage et le cours des choses le faisait penser. Nous avons quitté St Malo sachant que les québécois venaient de s’envoler de Vancouver pour Sydney via un arrêt à Honolulu (Iles Hawaï). Nous avons rejoint la gare de Rennes et le TGV nous a transporté en temps et en heure à Roissy. Nous avons pris le CGVAL (métro sans pilote qui relie en un temps record les 3 terminaux : quel changement !).

Il y avait des points WiFi mais cela faisait que 3 heures que les québécois s’étaient envolés, il y avait peu de chance que nous ayons des nouvelles d’eux. Je vous signale que les bornes Wi-FI de Roissy sont des petits bureaux où l’on peut connecter électriquement son portable et capter internet, ou même recharger son téléphone. Eh bien ! ces bureaux servent à pas mal de personnes de table de bouffe : les détritus restant bien sûr dessus !!!!!

Envol pour Bangkok à l’heure prévue, mais un voyage de 11 h dans l’avion, c’est long ! Gérard n’a pas dormi comme d’habitude avant le départ et non plus dans l’avion. J’ai sommeillé 1 h environ. Arrivée à l’heure à Bangkok : un aéroport tout neuf, superbe dans sa conception et avec des commerces à foison et d’une certaine classe dans les produits et dans la présentation, d’une propreté rare ! Roissy à côté c’est de la gnognote et surtout c’est froid, donc pas accueillant. Mais il a fallu marcher pendant des kms (pratiquement 2) et arrivés devant notre salle d’embarquement, il ne restait pas beaucoup de temps avant l’embarquement dans l’avion. Je cherchais en vain des bornes WI-FI et rien ! Finalement au bout d’un moment j’ai tenté en me disant qu’un si bel aéroport tout neuf ne pouvait pas avoir été conçu sans cela.

J’ai allumé le PC et j’ai trouvé une liaison WI-FI libre, mais le temps nous rapprochait de l’embarquement, après avoir essayé bêtement mon courriel sur mon logiciel de messagerie (évidemment cela ne peut fonctionner comme cela, j’aurais dû y penser plus tôt) je n’ai plus eu le temps d’ouvrir le site de ma boîte wanadoo sur le navigateur, nos places étant les dernières en queue d’avion, elles ont été appelées très vite et j’ai dû interrompre ma liaison.

Envol pour 9 h d’avion pour Sydney et toujours à l’heure ! Gérard n’y a toujours pas dormi et moi 1 h quand même. Sa mine se défaisait.

Restait notre arrivée à Sydney avec la récupération des bagages dont un objet encombrant en soute (le cerf volant de Matéo), le passage en douane aléatoire en durée et un train qu’il ne fallait pas rater : c’était le dernier pour rejoindre les québécois, en principe arrivés avant nous au camping.

Tout s’est bien passé à l’aéroport, nous avons eu du temps pour prendre le train et même avoir un peu d’avance pour faire nos changements (2 sur la ligne) sans stress. Obsédés par ce dernier train et persuadés que la mécanique de la préparation de nos arrivées paraissait infallible, il ne nous est pas venu à l’idée de consulter internet à l’aéroport et encore moins de se renseigner sur l’atterrissage d’Air Canada à 8h du matin. Fatigués par les vols et tirant nos 41 kg de bagages sans compter les sacs dos qui en faisaient 10 chacun, nous commencions à avoir hâte de retrouver, Léti, Yannick et Esteban. Après 1 h 30 de train avec 2 changements, nous arrivons à la gare de Vineyard (60 km NO de Sydney) en rêvant de voir Yannick nous attendant ou sur le chemin ou à l’entrée du camping pou nous y accueillir. Nous avons fait ces 2km500 à pied , sans voir l’ombre de notre rêve.

Et là le doute, la crainte et l’inconnu ont commencé à s‘installer. La réception fermée, il était 1h15 du matin, nous avons cherché un bungalow qui serait encore allumé (ses occupants endormis par la fatigue des 29 h de vol) et sans voiture devant. Rien, mais une personne téléphonant devant son bungalow, je me renseigne et il me désigne une cabine occupée sans voiture, c’est un jeune homme qui s’y trouve et il m’apporte son aide pour tenter de joindre les gardiens par téléphone et en sonnant pendant « des plombes ». 15 mn après, ils apparaissent. Au début de la conversation, notre anglais et notre accent sont si mauvais (faut pardonner en partie seulement par le stress et la fatigue) ils ne comprennent rien et je les soupçonnaient d’être atteint d’Alzheimer, car ils nous disaient qu’aucune location n’avait était faite chez eux !!!

Finalement, ils ont compris la situation et surtout l’inquiétude qui nous remplissait sur le devenir de nos enfants ! Ils nous ont affirmé qu’aucun crash n’avait été annoncé (encore heureux ! mais on se sentait mieux) et surtout que le matin il y avait eu de violents orages sur Sydney et que des avions avaient été détournés sur Melbourne. Je leur ai demandé si je pouvais utiliser leur ordinateur et consulter ma messagerie, ce qu’ils m’ont autorisée à faire. Et là, j’ai vu une succession de messages de Léti annonçant un retard. En fait un problème mécanique a cloué l’avion à Honolulu avec ses passagers, on leur a annoncé plusieurs fois des décollages dans les heures qui suivaient mais reportés sans cesse. Finalement à cette heure je ne peux que dire, selon leur dernier message reçu, qu’ils passaient la nuit à Honolulu et arrivaient à Sydney aujourd’hui samedi.

Nous avons rendez-vous 9h30 chez le gardien, pour reconsulter nos messages et se renseigner sur l’aéroport de Sydney, Honolulu ou Vancouver. Nous espérons aller les accueillir à l’aéroport.

Et demain dimanche nous reprenons l’avion pour Alice Springs (5 jours dans le désert rouge).

Espérons que nous y serons tous les 5.

Nous avons passé la nuit dans le bungalow, nous avons dormi, bercés par les coasements des grenouilles ou crapauds (un concert dans toute la campagne ici) mais pour ma part j’ai dormi juste 3 heures (Gérard un peu plus). Réveillée très tôt par les chants inconnus d’oiseaux comme à Nouméa.

Le lendemain matin donc : samedi, nous sommes allés lire nos messages, mais il n’y en avait pas. En consultant s vols sur le site de l’aéroport, il est signalé 2 atterrissages d’Air Canada à 5mintes d’intervalles dont l’un venant via Honolulu (8h30 & 8h35), pas question d’aller à Sydney, ils devaient être sur la route ! On se propose d’aller à la gare, le gardien noupropose de nous emmener, la consigne qu’il avait était de signaler où nous étionsen cas d’appel ou d’arrivée. On monte dans la voiture, et là on voit une jeune femme qui frappe à la fenêtre de la portière, je pensais qu’elle av ait quelque chose à dire au gardien, ms devinez ???? C’était Léti que je n’avais pas reconnue puisqu’elle n’a plus de lunettes J

Le taxi les amenait d’une gare.

Nous sommes tous soulagés.

Je leur laisse raconter leur version des faits dans un prochain message.

Voilà un début de voyage rebondissant en événements.

Bisous à tous.

RDV au prochain n° dans quelques jours (du désert peut-être).