samedi 22 décembre 2012

Valises faites

C'est hélas la fin du séjour et surtout l'au revoir au ciel bleu.

Mais heureusement dans les valises on met les petits-enfants.

Mais le plus heureux de partir semble être Matéo, Justine est beaucoup moins enthousiaste du fait de quitter ses parents et son petit univers. Il y a eu des larmes et il y en aura d'autres ;-((

Ce fut pour nous un très beau séjour. On va faire en sorte que Justine et Matéo passent une belle semaine au ski et reviennent ravis de leur visite en France.

A bientôt les amis bretons !



jeudi 20 décembre 2012

Sportif en herbe

Non seulement il fait 3 fois par semaine son entraînement en natation (vraiment de l'intensif !! on ne rigole pas au club) mais il a voulu s'essayer à la planche à voile avec un bon coach ,-))

Voici donc Matéo à l'aise sur l'eau, pas de difficultés à remonter sur la planche et à redresser sa voile. Il regrette de n'avoir pas réussi d'empannage .... patience, cela viendra champion !!

La relève est assurée chez les LEFEVRE
Mon coach perso
Une sirène s'est invitée sur mon flotteur !
Vendredi soir on fête Noël ....  à Nouméa : ce sera la limite  pour le fêter à 6, car samedi soir on part pour l'aéroport, envol très très tôt le dimanche pour Paris avec le blues du bleu ! 
A bas le gris et le froid : cela ne devrait pas exister cette couleur et cette sensation.

Espérons que ce voyage virtuel (pour vous) vous aura enthousiasmé, c'est ce que l'on a pu lire dans vos commentaires et vos messages;


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mardi 18 décembre 2012

TaTa les Kunie !



C’est la fin du séjour à l’Ile des Pins, nous quittons le gîte Kuberka, satisfaits de leur accueil, gentillesse.
Nous laissons nos bagages qui seront transférés au départ du bateau gracieusement. Nous avons 6 heures devant nous pour profiter de la plage car il fait très beau et même chaud.
Nous voulons rejoindre la baie des Rouleaux mais pas de route. Il faut longer la plage de Kuto et prendre un sentier escarpé sur la pointe corallienne qui sépare les 2 baies. Nous y allons doucement sacs au dos avec le pique-nique.


La plage porte bien son nom : elle est battue par de gros rouleaux qui amusent les enfants. Ils passent au tambour à chaque ressac. La plage est déserte, seul un camping a accès à cette baie. La plage ainsi préservée des flots de touristes, garde une majestueuse beauté par les dégradés de bleus et son ourlet blanc de sable battu par les vagues.

Admirez les nuances de bleu !
 


Le retour par le Betico2 se fait dans le calme : mer d’huile.

Ce séjour à l’Ile des Pins nous laissera un souvenir mémorable, séduits par la beauté de ses baies, l’authenticité de ses paysages, la richesse de ses forêts, la simplicité et la gentillesse des kunie (on prononce kounié) .
L’Ile des Pins est une île qui s’est ouverte au tourisme dans la simplicité et sans se dégrader.

A bientôt !

lundi 17 décembre 2012

Programme pirogue et bougnat



Ce matin, 5h20, les campeurs ont débarqué en urgence dans le bungalow, il pleut depuis 4 h du matin et ils commencent à prendre l’eau. Rapatriement du linge, draps …

On se demande si on doit faire le programme de la journée que l’on s’est concocté ; pirogue et bougnat ?

Après le petit déjeuner, la pluie ayant cessé, on décide de partir. Un transporteur vient nous chercher (ainsi qu’un couple de Genève) pour rejoindre la baie St Joseph. Une pirogue à balancier nous attend mais nous attendons le piroguier.

Hilarion, le piroguier arrive et l’on embarque.


 

Ce sera sous le ciel gris, mais sans pluie, que nous allons naviguer vers la baie d’Upi, d’abord au moteur puis à la voile. On imagine la beauté sous le soleil et le ciel bleu. C’est comme un tapis bleu sur lequel on aurait jeté des dés : grosses patates de corail émergentes et coiffées de verdure. Il y en a 30. Le piroguier ralentit pour nous faire observer tortues, raies, aileron d’un requin, nid de balbuzard. Parfois un petit rayon de soleil éclaire ce décor. La baie d’Upi n’est pas accessible par la route, elle nous fait imaginer, ce qu’était la Nouvelle Calédonie lors de la découverte par James Cook.







Nous débarquons au fond de la baie et empruntons un sentier à travers la forêt primaire pendant ½ heure. La pluie est réapparue, dès l’accostage, une pluie fine qui traverse la canopée. Heureusement nous avons prévu les chaussures de marche, cat le sol est glissant, le chemin couvert de racines et de roches mousseuses. Nous regardons bien où poser les pieds. La végétation est luxuriante, on avance au chant des oiseaux qui se cachent dans le feuillage.

Sentier accidenté par les racines

Nous arrivons « chez Régis » (point de départ vers la piscine naturelle) où doit nous être préparé un bougnat au poisson. Mot étrange, pour désigner un plat qui demande une longue préparation et cuisson.

La recette ;

Creuser un trou dans la terre, y faire un feu et mettre des pierres à chauffer sur le foyer. Éplucher et couper les légumes : ignames, tarots, patates carry, bananes poingo. Étaler des feuilles de bananiers les unes sur les autres en croix, disposer les légumes et les morceaux de poisson sur les feuilles, des épices, bien arroser de lait de coco, replier les feuilles de bananiers et ficeler le tout. Quand les pierres sont bien chaudes, dégager les pierres, déposer le bougnat sur les cendres chaudes, recouvrir des pierres chaudes, recouvrir le tout de sacs de toile, puis de terre. Laisser mijoter ainsi un certain nombre d’heures.

Quand on sait que la cuisson est achevée, dégager la terre, les sacs, les pierres et récupérer le bougnat que l’on ouvre. Déguster.

Tout est dans la cuisson à l’étouffée, et pour nous la saveur de ces légumes inhabituels.


Le foyer à l'étouffée sous la terre
Dégagement des pierres chaudes
Sortie du bougnat dans son enveloppe de feuilles de bananiers

Contenu du bougnat : appétissant !
 


Par contre nous avons attendu un café qui n’était qu’un atroce jus de chaussettes ou une tisane aromatisée au café (dixit Nelly).

En attendant le transport en milieu d’après-midi, nous avons fait un tour au bord du bras de mer qui était à son plus bas niveau.

Gérard au retour est allé au bagne de Kuto !! Enfin plutôt visiter les vestiges. La page d'histoire qui s'est déroulée sur cette île paradisiaque n'est pas très glorieuse, les prisonniers n'ont sûrement pas eu la même image que nous, car leurs conditions de vie étaient atroces.

vestige du bagne de Kuto
Une cellule bien étroite pour y être à l'aise !

Le décor actuel de cet environnement : 2 cases du village de Mo



dimanche 16 décembre 2012

Suite visite de Kunié



En route pour notre 3 ème journée de visite de l’île Kunié.
Direction Mo où se trouve les 2 alimentations les plus proches dont la boulangerie. C’est près de là que se trouve le cimetière des déportés de la Commune (1871). 3000 déportés de la Commune ont été envoyés dans ce bagne et le cimetière contient 180 tombes et un monument souvenir énumérant tous les décédés. Dans la liste nous y trouvons un LEFEVRE.

180 tombes

Il fait beau, nous allons vers la baie de la Corbeille, la vue est toujours superbe avec des îlots. 


Autre destination : la grotte de la Troisième qui se trouve sur la tribu de Kéré. On se gare près d’un producteur de vanille et l’on doit suivre un chemin sous le couvert des arbres sur 500 m. On peut ainsi voir comment est organisé le jardin d’une famille : un coin défriché et les cultures poussent dans des lignes bien butées : oignons, tarots, ignames …
Vanille

Jardin kanak
 Dans la forêt nous découvrons des fruits comme les pommes lianes ou des arbustes comme le faux pommier qui donne un fruit rouge ressemblant à une petite pomme contenant une graine. La promenade est ludique.


On arrive à la grotte : à l’entrée un manou (pièce de tissu) contenant quelques piècettes nous fait comprendre qu’il faut déposer une obole pour l’entretien du chemin par la tribu.
La grotte est souterraine est escarpée, les pierres glissantes. Au fond de la grotte il y a de l’eau de couleur bleutée. Jérôme y fait tomber ses lunettes de soleil. Il se met en maillot de bain pour aller les rechercher, il fait sombre, doit plonger pour les chercher, il y parvient et profite pour explorer un peu plus loin en nageant.
Descente scabreuse
Lac souterrain
Nous regagnons la voiture, midi approche c’est sur la baie de Ouameo que nous pique niquerons, sur la plage mais à l’ombre des arbres. Les chiens errants passent chassant les mouettes et même les cochons sont en liberté et s’approchent.
Les enfants profitent de l’eau : leur élément préféré


On reprend la route vers la baie d’Oro en passant par l’aéroport. On s’arrête près de l’hôtel Méridien qui permet de traverser le bras de mer (menant à la piscine naturelle) sur une passerelle. On rejoint la baie d’Oro côté récifs : on voit les vagues du Pacifique se jeter sur les récifs qui bordent le lagon.
Miro à ventre jaune
Nuances de bleus
Vagues sur les récifs
On trouve un peu plus loin sur la plage un requin guitare échoué : on l’a repéré par l’odeur qui commençait à s’en dégager.

Requin guitare
Les 4 jeunes vont rejoindre la piscine naturelle par la rivière de sable et nous rejoindrons « chez Régis » où nous étions parqués la veille. Ils mettront un peu plus d’une heure pour nous rejoindre mais le niveau d’eau du bras de mer est plus haut qu’hier, la mer est montée. Ils auront de l’eau presque jusqu’à la taille. A marée basse c’est au niveau de la cheville.
Rivière de sable

Traversée marée haute du bras de me

Retour sur Kuto au gîte avant de rendre la voiture de location.
Rocher interdit baie de Kanuméra
 

Baie de Kanuméra

Baie de Kuto