jeudi 13 mai 2010

Le retour précipité

MARDI :

Jean Claude a appelé, Titite a du mal à s'alimenter. On part avec l'objectif d'essayer de rentrer à St Malo en 2 j.
En Italie, les routes ne sont pas agréables, beaucoup de camions, de ronds points, des dépassements sur la ligne blanche et passages forcés de 3 véhicules quand c'est prévu pour 2 à un croisement par exemple.
Milan est stressant à contourner. Nous avons traversé les grandes plaines du Pô qui sont couvertes de rizières avec des systèmes d'irrigation.
A midi, arrêt à un Mac Do (toujours pour un cappucino et rien d'autre) pour consulter Internet sur les cols ouverts. Le Petit St Bernard est fermé. Alors 2 options : le Grd St Bernard ou le tunnel du Mont Blanc. Le 1er nous oblige à remonter pour redescendre et à passer par la Suisse, le 2nd est cher mais un bon raccourci : ce sera le choix.
Prix du tunnel pour un CCar : 46 € 40 !
Arrêt pour la nuit à Sallanches sur un parking où traînent des jeunes qui ont l'air de "s'emm..." et d'autres qui viennent faire du rodéo en quad.
Mais la nuit a été calme.

MERCREDI :
15 heures de route entre Sallanches et St Malo. Nous sommes arrivés à 22 heures. Titite est hospitalisée, elle fait de la bronchite et il faut la soigner énergiquement. Je vais donc monter la voir et y rester un peu.

Conclusion : le voyage était super, nous avons apprécié tout ce que nous avons vu et nous avons passé d'agréables moments avec Alain, Annick et tous nos amis bavarois : Peter, Hildegard, Alex et Verena, Harald et Mickaella, Andréas et Christine, Sofia et Fiona.
Mais c'est sûr, on retournera à Venise, car on a adoré et nous avons l'impression de ne l'avoir que survolée.

A une prochaine aventure !

De Venise au Lac de Garde

LUNDI :

Avons fait route de Punta Sabbioni au Lac de Garde presque toujours sous la pluie. Nous sommes passés par Trévise, Vicenze et Verone avant d'atteindre le lac de Garde et plus précisément la pointe Simione.
Là un camping haut de gamme : le San Francesco, prend les camping chèques.
Les sanitaires sont super, grands et propres, le camping est bien placé : au bord du lac mais ils nous ont raconté que WI-FI (qui est possible sur tout le camp) ne fonctionnait pas. Par la suite, j'ai vu des personnes utiliser le point Internet, j'ai donc réclamé un code et cette fois on m'a donné une autre excuse : à 20 h c'était fermé (il n'était que 19h50 ???). Je n'aime pas qu'on me raconte des histoires :-((
Je pense surtout que le fait que nous payons en CChèques ne leur plait pas et nous pénalise sur ce service. Un mauvais point à signaler.

lundi 10 mai 2010

LIO PICCOLO et la lagune vénitienne




DIMANCHE :

Annick et Alain nous ont quittés en milieu de matinée, en remontant ils doivent retrouver Freddy et Edith qui devaient nous rejoindre à Venise avec leur nouveau CCar, mais ont pris la destination de l'Alsace aujourd'hui.
Nous restons 1 journée pour nous reposer un peu du rythme effréné de nos visite avant de reprendre la route et remonter plus rapidement en passant par le lac de Garde et peut-être le lac de Côme.
Cet après-midi nous avons pris les vélos pour se promener à travers la lagune, direction Lio Piccolo : un vieil hameau abandonné avec son église et son clocher à part. 15 km x 2 que l'on a fait très facilement puisque c'est plat et les seuls cols à franchir sont les ponts sur les canaux.
Nous avons pu observer les oiseaux (limicoles, canards, cygnes, sternes, échassiers...) et pensé à une certaine ornithologue :-)) Son SMS est d'ailleurs arrivé pendant que nous étions en observation !!
Au retour nous sommes allés jusqu'au bout de Punta Siabboni qui n'a rien d'extraordinaire. C''est la pointe qui donne sur la passe qui permet aux bateaux d'entrer dans la lagune elle est l'objet de chantiers monstrueux puisque c'est par là que vont être construits 2 des systèmes d'écluses (il y en aura 6) qui seront fermées aux grandes marées pour éviter "l'aqua alta".
Nous finissons l'après-midi à lire et se reposer.

dimanche 9 mai 2010

BURANO & MURANO










SAMEDI :

Nous partons ce matin pas très tôt prendre le vaporetto qui nous mène à une île de la lagune BURANO. C'est un charmant port de pêche dont la particularité est d'être très coloré. Chaque maison a des couleurs qu'on n'oserait pas avoir chez soi ! Chaque pêcheur peignait sa maison pour qu'il puisse la reconnaitre de loin, ou avec les mêmes couleurs que son bateau. C'est très particulier et très gai. De plus Burano a une spécialité : la dentelle. Nombreuses échoppes pour vous proposer des napperons, robes .... tout ce qui est brodé.
On vous soutient que tout est fait en Italie (et pas en Chine). J'ai vue une brodeuse très âgée, à l'ouvrage sur une pièce de 30 à 40 cm de côté d'une extrême finesse et qui me disait y passer 4 mois. Vu le nombre de pièces de broderies qui sont en vente dans ces échoppes, il est évident qu'elles ne sont pas faites main. Mais les prix sont pas à la portée de tous les touristes.
Sur Burano, tous les restaurateurs appellent le client, crise oblige, les gens font attention et les prix sont exagérés pour le contenu et la qualité.
On quitte Burano par un vaporetto qui nous mène à Murano.


MURANO :

C'est une île plus grande avec aussi ses canaux, mais les maisons y sont plus austères,toutes en briques, point de couleurs sauf dans les pièces de verrerie, car Murano est connu pour ses verreries. Là, des magasins et échoppes qui se suivent tout au long des rues offrent des objets en verre coloré. Chaque échoppe peut présenter des modèles différents des autres ce qui veut dire que chaque artiste verrier doit innover pour se différencier. Il y a même des pièces de verre monumentales (comme la pièce bleue exposée dans le village : cf photos) et les prix hors de portée de nos bourses qui les accompagnent, mais on peut trouver aussi de toutes petites très fines.
Nous avons eu droit lors d'un achat à une démonstration du verrier qui a fabriqué devant nous en moins d'une minute un cheval (cf photos).
Après une pluie d'orage et avoir empli nos yeux de toutes ces couleurs, nous avons repris le vaporetto pour Venise et un autre pour rentrer à Punta Sabbioni.