samedi 16 février 2008

Conclusions de l'aventure !

Eh oui ! C'est aujourd'hui que l'on entame le retour en France. Une journée d'arrêt à Sydney pour un dernier regard sur le but de ce voyage.

Nous en retirons plein de souvenirs évidemment, mais les meilleurs :

- Les retrouvailles, les moments partagés avec nos 3 "petits marsupiaux" (Matéo, Justine et Esteban) et leurs parents à la découverte de ce grand continent, ce fût merveilleux de voyager avec eux, de les redécouvrir et d'échanger tant de choses. Merci à eux tous d'avoir ensoleillé notre aventure.

- De l'Australie :
  • le Centre Rouge avec l'Uluru. Ce fût un moment émouvant de découvrir cette région et ce monolithe !
  • La Great Ocean Road, la ville d'Adélaïde, celle de Sydney, les Blue Montains nous ont enchantés.
  • Et puis la première vision d'un kangourou pourchassé par un dingo dans le désert, celle d'un koala assis sur la route ... des moments inoubliables parmi tant d'autres.
- De la Calédonie : vivre avec nos petits calédoniens (Matéo et Justine), les découvrir un peu plus et échanger des moments de loisirs avec eux.

Personnellement, j'aimerais retourner un jour en Australie pour découvrir la côte Ouest, les Territoires du Nord et revoir le Centre Rouge !

Ainsi ce blog se termine, en espérant qu'il en ouvrira d'autres pour d'autres aventures !

Merci à tous nos lecteurs qui nous on suivi, en espérant qu'on les a enchanté de lire nos aventures océaniennes.

A bientôt
Cléo la blogueuse

mardi 12 février 2008

Graine de marin



Que font les petits calédoniens pendant leurs vacances ?
Il y a beaucoup d'animations sportives pour les occuper : stages de foot, de tennis, de danse, de voile ou de planche à voile... Il y a aussi des centres aérés qui les accueillent pour les occuper avec des activités manuelles et créatrices et aussi des écoles privées pour tous petits qui les prennent en charge.
Matéo est inscrit à un stage de voile : optimiste pour lui. Cela se passe à la base navale de la marine. Il a fait sa première journée et il est ravi !
Justine est dans une école pour tout petits où une maitresse les accueille et les occupe par des activités sur le thème des insectes.
Pendant ce temps les grands-parents bullent un peu, accablés par la chaleur, font leurs derniers achats avant le retour vers l'hémisphère nord !

dimanche 10 février 2008

Sorties hebdomadaires sur les îles



Qui possède un bateau, et ils sont nombreux à Nouméa, ira le week-end sur les îles. Il ne s'agit pas des îles Loyautés trop éloignées, mais des nombreuses petites îles à portée de bateau moteur ou à voile pour la journée ou le week-end. Les ports de plaisance sont au nombre de 4 sur Nouméa, et ils sont pleins.
Ces îles proches sont : îlot Canard, îlot Maître, îlot Laraignère, îlot Goélands, île du phare Amédé, l'îlot Signal .....
Ce sont des îles qui sont dépaysantes, non habitées et sympatiques. Même ceux qui n'ont pas de bateau ou de scooter des mers, y vont en bateau taxi.

Hier samedi, nous sommes allés à l'îlot Laraignère. Il y avait un certain nombre de bateaux déjà.
Sur ces îles il y a des occupants : le tricot rayé, il est protégé. C'est un petit serpent qui passe de la mer à la terre avec une certaine aisance. Son venin est mortel, mais on ne connait pas d'accident, ici, dû à sa morsure, car il est peureux et fuit plutôt que d'attaquer. Sa gueule est petite et ne pourrait, dit-on, que mordre entre nos doigts ! Mais il peut s'inviter à votre pique-nique en traversant sous la natte étendue au sol.
Les îots sont entourés de hauts fonds corraliens où avec masque et tuba on peut observer de superbes poissons.

En ce moment il y a un front orageux, donc un temps lourd, moîte, difficile à supporter. Il était bon d'être au large mais malgré tout, cela chauffait ! On était bien que dans l'eau.

Cléo

vendredi 8 février 2008

Profil de la Calédonie





A la demande de notre cher "Plume-Rousse", québécois et assidu lecteur de notre blog, je vais tenter de vous dresser un portrait de la Nouvelle Calédonie, que j'espère proche de la réalité.

Nous, qui n’avions pas mis les pieds en Calédonie depuis 6 ans, nous avons vu une explosion à la fois urbaine, « industrielle » et territoriale, aménagements routiers : sens giratoires. La ville s’est dotée de nombreux parcs de jeux pour enfants très bien aménagés (je ne connais pas de ville en ayant autant en France), de nombreux aménagements et parcours sportifs existent aussi.


En ce qui concerne l'emploi, on peut en faire une analyse par ethnie :


- les Kanaks (ou mélanésiens) sont les plus nombreux mais les moins riches et les moins intégrés dans le monde du travail : question de culture (ils bossent en fonction de leurs besoins). Pour la plupart, malheureusement, on ne peut compter sur eux, ils viennent travailler 1 semaine ou 2 et puis sans prévenir ne viennent pas et réapparaissent plus tard.
Mais il y a une élite qui a suivi des études en France et qui occupent plutôt des postes politiques au niveau des Provinces. Actuellement il y a une volonté de formation des mélanésiens pour qu’ils puissent accéder en priorité à des postes. Les mélanésiens qui veulent travailler vivent sur Nouméa et beaucoup dans des squats (zones arborées où ils construisent des cases ou cabanes), ils travaillent dans les emplois de service (femmes de ménage, nourrices.. ) ou dans le bâtiment, les mines ou les travaux publics, transport routier. Beaucoup sur Nouméa végétent. En tribu, on n’a pas ce sentiment : ils pêchent pour se nourrir et cultivent la base de leur alimentation (ignames, tarots, patates douces, papaye ….)
Mais aujourd’hui, nous avons observé le contraire de la description que je viens de faire : invités par Manu(ella), collègue de Nelly à la Polyclinique, nous avons déjeuné dans un restaurant (qui tourne à 360° au dessus de l’Anse Vata) et tout le personnel était mélanésien et franchement ils avaient de la classe !

- les Calédoniens (blancs, qu'on surnomme Caldoches) : ceux qui sont nés sur le caillou et ceux qui descendent d’anciennes familles de bagnards, ou de colons : ils occupent un peu tous les postes en fonction de leurs formation mais beaucoup travaillent dans l’agriculture (élevages) ou fondateurs de grosses sociétés. Certains ont construit des empires financiers familiaux et occupent des postes politiques et se déclarent eux même soucieux de leur compte en banque.

- les Métropolitains (Jérôme et Nelly en font partie) qu’ils y soient installés ou de passage, sont surtout des fonctionnaires (profs, médecins, chercheurs, ingénieurs, bref beaucoup d’emplois de bureaucratie), beaucoup repartent après leur mission de 3 ou 5 ans. Un certain nombre de métros travaillent aussi dans les mines au niveau cadres et ingénieurs, et des jeunes qui arrivent et montent de petites sociétés ou travaillent dans l’informatique et le loisir.. Pas mal y restent pour le cadre de vie. C'est pourquoi il y a beaucoup de retraités. Il faut savoir aussi que les retraités fonctionnaires qui vivent au moins 6 mois sur le caillou touchent une retraite majorée de 75% de la part de l'Etat Français (un privilège honteux !!)

- Les Wallisiens : plus nombreux en Calédonie qu’à Wallis. Ce sont des bosseurs (jalousés par les mélanésiens), ils occupent des emplois de commerce, restauration, mais beaucoup dans la sécurité à cause de leur carrure et dans le bâtiment.

- Les Asiatiques assez nombreux et surtout dans les commerces : habillement, restauration. Ils sont aussi maraîchers. Ils mènent le commerce sur Nouméa. Ils forment un clan mais se sont bien intégrés.

- Les étrangers : Canadiens, Australiens, Néo-Zélandais … travaillent à des postes d’ingénieurs dans les sociétés de nickel.

Nouméa est une ville riche, l’opulence se voit dans les maisons et les immeubles.

Le seul journal de Calédonie : Les nouvelles calédoniennes en dehors d’un journal satyrique : le Chien Bleu

Le préoccupations des néo-calédoniens : le devenir du caillou avec le vote en 2014 qui décidera de l’indépendance ou de rester sous le giron de la France.

Il y a déjà une préparation à tout cela : le territoire se prépare à un transfert des compétences c'est-à-dire à ne plus employer de fonctionnaires de l’Etat, mais à transférer ces savoirs aux locaux. Les revendications se précisent dans cette voie.

Mais la plaie de la Calédonie, ce sont :

- les syndicats qui revendiquent à tout bout de champ mais surtout avec violence : USTKE, USOENC, CSTNC …et paralysent le pays très très souvent par des barrages aux points stratégiques ! Leurs revendications ne sont même pas compréhensibles pour nous européens car cela peut être pour le motif de faire ré-embaucher un ouvrier qui a pris dans la caisse et a été licencié un an auparavant.

- l’alcool et la drogue (beaucoup plus chez les mélanésiens) qui entraînent les nombreux accidents routiers et la violence conjugale, familiale ou tribale. Les chefs coutumiers autrefois respectés n’arrivent plus à régler ces problèmes : c’est comme dans toutes nos sociétés mais ici le pays étant petit cela prend plus de proportions.

- La délinquance des jeunes avec des caillassages, dégradations (1 école est vandalisée toutes les semaines par des jeunes de 5 à 16 ans)

Nouméa est la 3ème ville, métropole comprise, où la ville est dotée de 150 policiers municipaux.

Il ne faut pas diaboliser quand même.

La Nouvelle Calédonie est une île bien agréable à vivre. Les calédoniens sont sympathiques.
Je ne vous ai pas parlé des îles Loyautés qui sont paradisiaques. Le Tourisme n'est pas aussi développé qu'on pourrait l'imaginer et c'est peut-être cette authenticité que l'on apprécie ici. Les touristes sont des australiens ou néo-zélandais de passage souvent par les bateaux de croisière, des japonais moins nombreux que les années précédentes et surtout des français,comme nous, qui ont de la famille sur le caillou.

Les préoccupations des néo-calédoniens sont surtout celles du travail et de l’avenir du caillou.

En ce qui concerne les changements climatiques, peu se sentent concernés. Il n’y a déjà pas de tri sélectif, ni de recyclage, les ordures s’entassent sur un terrain à l’Est de la ville, près de la zone industrielle. Les habitants achètent de plus en plus de 4x4 alors qu’il y a de moins en moins de pistes. L’eau ne semble pas manquer, cela sera une préoccupation à prendre en compte dans les années futures, vu l’explosion démographique, mais nous avons vécu dans des gîtes et des campings où la consommation d’eau (consommation arbitraire, fuites…) ne gênait personne. Vu la chaleur ici en été, chacun peut prendre 2 à 3 douches par jour minimum, et là ce n'est pas du gaspillage croyez-moi !!

Pourtant une partie du récif calédonien est en cours d’étude de classement auprès de l’Unesco, c’est donc signe qu’une frange de la population se bat pour une préservation de la nature et les kanaks en particulier, proches de celle-ci, se battent contre les dégradations et la pollution qu’engendrent ces nouvelles usines de Nickel (projet Goro au Sud et Koniambo au Nord) du profit desquelles ils se sentent exclus.


Cléo la journaliste improvisée


mercredi 6 février 2008

Kuendu Beach


La route qui la surplombe peu avant d’arriver offre un beau panorama sur la baie, sa plage, la plaine qui la borde et l’installation hôtelière avec ses bungalows typiquement océaniens dont certains se dressent sur pilotis parallèlement à la plage.

La baie du Kuendu Beach est un lieu de détente et de baignade très fréquenté. Le lieu est également propice à la promenade De nombreux sentiers sillonnent les collines environnantes et permettent d’accéder à de beaux points de vue, en particulier Fort Tereka.

L'Ouen Toro

Le sommet de ce coin de nature en pleine ville s'élève à 128 mètres. Il est coiffé de deux imposants canons installés par l'armée australienne en 1940. De là, on embrasse un panorama exceptionnel sur Nouméa et sa région, les baies, les îlots du lagon, les montagnes au loin. Préservé des engins motorisés, il est le paradis des promeneurs et des joggers qui ont l'embarras du choix entre plusieurs sentiers bien balisés qui sillonnent ce parc naturel en grande partie couvert de forêt sèche riche de nombreuses essences endémiques. Les parapentistes en ont fait également leur lieu de prédilection.

Dimanche, Matéo y a fait du cerf volant avec son papa et ensuite en famille nous avons grimpé jusqu’en haut contempler le panorama.

La mangrove


La mangrove est une forêt de palétuviers immergés le temps d'une marée haute.

En plus de son rôle de filtration, la mangrove présente des caractéristiques chimiques propices au développement de phytoplancton. C'est le début de la chaîne alimentaire marine, c'est aussi la raison pour laquelle de très nombreuses espèces de poissons viennent s'y reproduire ou même y ont élu domicile. Cette effervescence de vie attire d'autres espèces et notamment des prédateurs comme les crabes ou les oiseaux. Tous ces éléments font de la mangrove la nourrice du lagon, sans elle, de nombreuses espèces seraient condamnées à disparaître.

Nouméa a vu ses mangroves disparaître en raison de l’urbanisation galopante et aussi des squats, de plus en plus nombreux sur la ville, qui les envahissent.

La ville en a pris conscience et a aménagé la mangrove de Ouémo en pratiquant un sentier découverte. Nous avons pu découvrir la faune qui l’habitait : crabes violonistes, noirs avec des pinces roses, qui élisent domicile dans des trous dans la vase, des petits crabes bleus, des périophthalmes qui sont des poissons capables de vivre hors de l’eau, ils se posent sur les racines de palétuviers, se nourrissant d’insectes et de petits invertébrés, il y a aussi des mollusques, des petits poissons et les oiseaux comme le héron, le martin pêcheur …

Bref tout un monde vit et profite de cet écosystème.

mercredi 30 janvier 2008

Parc Forestier de Nouméa


La semaine dernière nous sommes allés visiter le parc forestier de Nouméa avec les enfants.
Ce parc situé en ville est très agréable, vaste, bien aménagé, bien ombragé et riche en faune.
Nous avons passé un superbe moment avec les enfants en variant les plaisirs et la découverte.

Vous avez admiré les photos de Gérard sur les fonds marins
(pardon : l'aquarium !!...), alors on vous a fait un nouvel album photos de ce parc.

Pour ceux qui ne connaissent pas l'emblème de la Calédonie : voici le cagou, oiseau endémique ne sachant pas voler, il est menacé, victime de la disparition de son habitat naturel à cause de l'exploitation des mines de nickel et plus particulièrement par les chiens, porcs, rats malgré sa protection. Le cri du cagou : le jappement d'un jeune chien !

Cléo

Approche du cyclone GENE


A l'heure où je mets en ligne, il n'y a pas encore d'alerte, mais un cyclone se dirige sur le sud de la Nouvelle Calédonie.
Si vous voulez suivre son évolution cliquez ici

mardi 29 janvier 2008

Les retraités en camping





Toute la famille est partie 4 jours en camping sur la côte EST à Thio.

Thio est un secteur minier, fief indépendantiste.

C’est une côte plus sauvage avec la chaîne qui tombe sur la mer. Les montagnes sont très vertes et couvertes d’arbres. Le long de la côte, on trouve des cocotiers et une végétation luxuriante. Il y a des endroits un peu lunaires avec la terre ocre et une végétation endémique.

Lieu en détail sur ce site

Le camping de la plage de Moara nous accueille : pelouse verdoyante, cocotiers et manguiers pour l’ombre et le bruit de la mer en fond sonore. Le confort est simple à la manière kanak, des douches et toilettes des plus spartiates mais propres. Faut pas avoir peur des araignées, il y en a partout surtout sur les arbres au bord de la plage : grosses à longues pattes !

Il y a aussi les crabes de terre qui creusent des trous pour s’y cacher, des « Bernard l’Ermite » … bref une faune qui s’agite la nuit.

Les activités : baignade, plongée, farniente dans les hamacs, grillades, tir à l’arc (de conception manuelle avec des bambous et des feuilles : brevet déposé par Jérôme)

Les enfants se sont éclatés.

Le plus difficile a été pour Gérard de manger par terre (la terre est trop basse pour ses vieux os), mais il s’est adonné à la chasse aux coquillages.

Voilà un séjour bien agréable, sous le soleil presque permanent (quelques petites averses éparses de 3 à 4 mn un après midi).

mercredi 23 janvier 2008

Fonds marins calédoniens


Le lagon de Nouvelle Calédonie est riche en espèces de poissons, de végétaux et autres espèces vivantes.
Nous avons pris pour vous de superbes photos des fonds marins et j'espère que vous saurez apprécier notre plongée et ce que nous y avons découvert.

Suivez ce lien pour découvrir notre album.

J'espère que vous me ferez des commentaires ;-)

Cléo

dimanche 20 janvier 2008

mardi 15 janvier 2008

Kangourous en Australie

Revenons un peu sur l'Australie, nous n'avons pas eu la possibilité ni le temps de vous envoyer des films, en voici un très drôle qui vous montre des kangourous en train de sauter, c'est vraiment pris sur le vif !


Poisson d'avril ou nouvelles résolutions !


Aujourd'hui 15 janvier est un grand jour à marquer dans les tablettes, est-ce la résolution de l'année ?
Il a fallu ruser et le soutien de Nelly n'a pas été de trop !


On attend les soutiens écrits pour que les volontés perdurent dans le temps :-))

Cléo la coupeuse de scalp

lundi 14 janvier 2008

Rôle des Papy et Mamy


Ces 2 derniers jours la température est devenue plus raisonnable, un petite brise avait fait son apparition.

Aujourd’hui dimanche nous nous sommes retrouvés dans le rôle des Papy et Mamy seuls avec leurs petits enfants. Les parents sont rentrés à Nouméa, hier après le souper, Nelly bossant aujourd’hui. Et notre séjour à Poé prend fin demain.

Ce matin, nous avons profité de la plage de 9h à 11h30, les enfants ont bien nagé, Matéo se débrouille bien avec son masque et tuba et sa planche, Justine aussi fait des progrès, le dos du Papy servi de tremplin pour faire des plongeons, puis ils se sont bien amusés à faire des barrages a la montée de la mer.

Mais cet après midi, une grosse averse est tombée pendant la sieste de Justine.

A quoi s’occupe la Mamy pendant ce temps chaque jour ?

Elle fait l’apprentissage de la lecture syllabique (Léo et Léa) à Matéo pour qu’il ait des bases avant de faire sa rentrée au CP et de subir les méthodes globales et semi-globales, auxquelles les instits s’accrochent tant, alors qu’elles donnent de grandes difficultés à nos chères têtes blondes. Même la méthode Ratus est une semi globale, j’y ai donc renoncé sous les conseils de Titite.

Matéo progresse doucement, ce qu’il aime moins, c’est l’écriture.

Voici donc des vacances studieuses !

Cléo

62 !


Non ce n’est pas le nom d’une route en Nouvelle Calédonie, ni celle d’une boisson aphrodisiaque des tropiques, encore moins le nombre de points marqués par l’équipe féminine de cricket lors du championnat du pacifique !

Votre langue au chat ?

C’est l’âge du capitaine dans son hamac à l’ombre face au lagon bercé par une petite brise !

Eh oui, il a 1 an de plus aujourd’hui 13 janvier : BON ANNIVERSAIRE PAPY

Mais attention, les autres jours il est de corvée de plonge bien sûr ;-)

Nouveau joujou !


Jérôme et Nelly sont revenus nous rejoindre pour 2 jours hier soir (jeudi).

Jérôme s’est fait un petit plaisir : son nouveau jouet de Noël c’est cette aile (Kyte Surf). Aujourd’hui, il a eu les conditions idéales pour s’entraîner, une petite brise et une hauteur d’eau qui lui permet toujours d’avoir pied. Pour le moment il n’a pas encore la planche qui va avec, mais cela ne saurait tarder. Même Matéo a pu accompagner son père : il était fier !

Cléo

Margouillats : les habitants clandestins !



En Calédonie, il faut vivre en bon voisinage avec ces curieux habitants !
On les aime ou pas, mais ce sont de petites créatures utiles, qui ne sortent que le soir, attirées par la lumière, pour manger les mouches, moucherons, araignées,moustiques et autres insectes volants.
Ils ne sont pas très beaux, mesurent 10 à 13 cm maximum, la peau blanche rosée, ils se promènent sur les murs et plafonds grâce à des doigts ventouses. De temps en temps, ils poussent des petits cris « Kunk kunk kunk ». Ils vivent à la fois dehors et dans les maisons, car ils s’incrustent dans les moindres interstices, on ne les voit pas en journée mais on peut les entendre

Ici on les appelle communément Margouillats, mais leur nom est Gecko.
Ici à Poé, chaque gîte en abrite au moins une quinzaine, sous les rampants du toit de la terrasse. Il y en a qui rentrent parfois dans la maison, nous en avons d’ailleurs un tout petit à l’intérieur.

Justine en a déjà attrapé un … malgré le dégoût de sa maman pour ces petites bestioles !!!
D’ailleurs elle en a fait éjecter un (tout petit) qui avait squatté sa chambre.

Alors Kunk Kunk Kunk !!
Cléo

Chaleur et boulot


Comment peut-on supporter tous les jours une température de 33 à 35 ° avec une chaleur moite et travailler ?

Il me semble que cela doit être plus difficile que dans un pays froid.

Pourtant on doit s’habituer, car les calédoniens sont bosseurs. Et tous n’ont pas la clim’ dans les bureaux : exemple à l’IRD.

Mettons à part les kanaks qui n’ont pas la même conception du travail, ils se contentent de peu, ils ont une production légumière pour leur propre consommation : ignames, tarots, patates, bananes… et ils pêchent ou braconnent uniquement ce qu’ils ont besoin pour la tribu. S’ils sont employés il ne faut pas compter sur leur assiduité et leur présence. Ils prennent la vie comme elle vient.

Tout ceci pour vous dire que nous pauvres vacanciers nous subissons cette chaleur depuis notre arrivée en Calédonie, sans clim’ point de sommeil !

La température de l’eau est supérieure à celle de l’air surtout ici à Poé.

Tous les gîtes sont occupés, il y a des wallisiens, des calédoniens, des australiens et des métros comme nous. C’est une plage familiale, où les enfants peuvent s’amuser sans danger.

Personnellement, je traîne mon ombre et j’évite la plage aux heures trop chaudes.

J‘ai gardé les enfants et Gérard et nos amis sont allés voir « la roche percée » (à 10 km) et le « bonhomme ». Ils ont vu des dauphins évoluer dans la baie des tortues.

Difficile d’éviter les coups de soleil, même à l’ombre.

Cléo

Poé


Sous une chaleur torride nous avons rejoint Poé.

Poé c’est une longue plage de sable bordée d’arbres pas très hauts qui assurent un minimum d’ombre. Au-delà de cette partie boisée il y a un village de vacances (pour les fonctionnaires du territoire) avec des gîtes, c’est là que nous sommes pour 1 semaine.

La mer : des algues tapissent le fond sur une partie ce qui donne à ce lagon 3 couleurs : bleu foncé sur les algues puis bleu clair et enfin émeraude plus près de la barrière de récifs.

Et le ciel est toujours bleu.

Vu la chaleur et comme l’eau est peu profonde, et avec les algues, la baignade se fait dans un bouillon de culture à au moins 35° de température. C’est plus difficile d’en sortir que d’y entrer.

Eh oui ! on ne devrait pas dire de telles choses quand certains grelottent sous leurs pelures de laine à affronter le froid, la grisaille et la neige. Mais tant pis ! Il faut bien montrer ce à quoi s’amusent les retraités quand les autres bossent ;-))

Mais quand même ils occupent les petits et croyez-moi, c’est de l’ouvrage !

Clin d’œil de Poé plage

Cléo

dimanche 6 janvier 2008

Scoop n°2 !


Vous ne verrez peut-être pas 2 fois ce petit détail sur la photo qui est exceptionnel même pour moi !
Cléo

Ilot Maître


Depuis que nous sommes arrivés en Nouvelle Calédonie nous y avons retrouvés des amis de longue date, Servannais et Bretons (JC et Christine Rhumeur).

Ils sont venus passer 45 jours sur le caillou et ont commencé par visiter les îles loyautés (Lifou, Ouvéa et Ile des Pins). Ils sont enchantés de passer décembre et janvier au soleil, et de voir des paysages paradisiaques. La Nouvelle Calédonie leur plait énormément, ils ont rencontrés aussi les locaux dans les îles et les ont appréciés.

Avec le bateau de Jérôme nous sommes allés sur l’Ilot Maître, c’est une toute petite île dans le lagon à quelques encablures de Nouméa. Nous y sommes partis pique-niquer. Ci-joint 2 moussaillons !

Il fait si beau et si chaud que la baignade est la bienvenue. L’eau est claire et on peut voir les petits poissons évoluer. Il fait lourd et au fond, sur la chaîne les nuages grisonnent.

Après le pique-nique, la pluie nous tombe dessus, une bonne pluie, nos abris de toile de fortune prennent l’eau, on se réfugie sous des paillotes et attendons ainsi ½ heure : la pluie cesse, le soleil revient et le ciel est aussi bleu En ¼ d’heure tout est sec et nous reprenons le cours des baignades.

Au retour notre pilote a voulu s’arrêter près de patates de corail pour faire de la plongée : Jérôme, Matéo, Gérard et Christine y sont allés. Il parait qu’il y avait de superbes poissons à observer.

L’arrêt a été court, on repart mais le moteur hoquette et s’arrête. On relance et pareil. Heureusement il y a un petit moteur de secours. C’est Nelly qui s’y colle et pendant ce temps Jérôme nettoie les bougies, mais le résultat est toujours le même. On rentre au pas de tortue sur Nouméa. Finalement il semble que ce soit a pompe à essence qui soit défaillante. On fait redémarrer le gros moteur et Jérôme pompe régulièrement pendant que Christine pilote celui-ci, les 2 moteurs ainsi couplés , nous avons 2 pilotes et nous rentrons au port sans encombre, avec seulement quelques coups de soleil supplémentaires.

Le beau temps chaud et lourd continue. Demain lundi, nous partons pour une semaine avec les enfants et nos amis sur une plage de la côte ouest : Poé près de Bourail.

Vous n’aurez pas de nouvelles avant la semaine prochaine, mais je vous préparerai quelques sujets.

Rendez-vous dans 8 jours

Cléo

samedi 5 janvier 2008

Photos d'Australie

Un petit retour en photos sur le voyage en cliquant sur ce lien : album photo
C'est Laëtitia qui en a fait la préparation. Vous disposez de 27 thèmes et de nombreuses photos dans chaque thème et la localisation.
Il y aura d'autres surprises, mais on les distille au compte gouttes, car il faut faire quelques manipulations avant et nous avons des journées bien remplies.
Bises à tous
Cléo

mercredi 2 janvier 2008

Départ d'Australie

Les québécois et les malouins ont quitté l'Australie. Les malouins ont pris la direction de la Nouvelle Calédonie et les calédoniens arriveront demain.
Les québécois volent vers Montréal via Vancouver, on espère qu'ils auront le temps de transit car ils doivent récupérer leur bagages et les ré-enregistrer pour Montréal : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ! Ils vont retrouver le froid et la neige.
Quand à nous, nous aurons chaud ici.
Petite anecdote, les douanes (service phyto-sanitaire) ont fouillé MA valise : comme si j'avais une tête à frauder !

Le blog va continuer, nous reviendrons sur l'Australie avec un publication de photos et vidéos et des impressions ; maintenant que ma connexion sera sur place.

Nous vous ferons participer à notre séjour d'un mois et demi en calédonie.
Donc, continuez à nous lire et à nous écrire. Merci à tous ceux qui participent aux commentaire, on a le plaisir de les lire.

Bises à tous
Cléo

Happy New Year !


Bonne année à tous qui suivez notre voyage chez les kangourous !

Que l’année soit pleine de joies et de plaisirs, santé et prospérité !


Vive 2008 !




Bonne année de Sydney


Feu d’artifice



Après une courte séance au zoo de Sydney avec Matéo et Esteban, nous devons tous nous retrouver sur une pointe de l’autre côté de la baie face à l’opéra pour assister au feu d’artifice de 21 h.

Notre première voiture (Léti, Yannick, Matéo, Esteban et Cléo) se présente pour trouver de la place car on s’attend à la foule. Pas de problème de stationnement, un peu de marche à pied et on arrive à la pointe il est pas loin de 17 h …. Et il y a déjà un monde fou, comment trouver et réserver de la place pour nous 9 ? Tout le monde arrive avec glacières roulantes, paniers roulant de courses, glacières sur planche à roulette, tentes pour s’abriter du soleil, parasols !

Finalement on se fait une petite place en étendant 2 paréos et on attend les occupants de la seconde voiture qui doivent nous rejoindre vers 18h30 : ils n’arriveront que vers 20h. Le soleil tape dur, les 2 enfants trouvent de l’ombre derrière le parasol de personnes qui sont devant nous.

Pendant ce temps les gens continuent d’affluer et on se demande comment ils peuvent trouver de la place.

Sur l’eau, des centaines de bateaux viennent mouiller au pied de la pointe, cela promet pour leur retour, il y aura des accrochages !

Tout est bien organisé, service de secours, ambulance, pompiers, police et distribution de sacs poubelle.

Chacun mange son pique nique, certains ont apporté de quoi arroser la soirée : bières et champagne ou mousseux.

21 h : après le coucher du soleil superbe sur Sydney et la baie, le spectacle commence. En fait au lieu d’un feu d’artifice, nous assistons à 4 identiques et simultanés tout au long de la baie. Il n’a duré que 10 mn mais quel spectacle grandiose ! Des tirs bien rythmés, des formes étonnantes des cubes, des cœurs, une féerie de couleurs et de formes, le tout multiplié par 4.

Le bouquet final terminé, nous rassemblons nos sacs pour rejoindre les voitures. Beaucoup de gens restent pour assister au feu d’artifice de minuit (à la TV nous l’avons vu, il parait encore plus imposant). D’autres arrivent seulement.

Nous avons assisté à un nouvel an assez fantastique, hors du commun et constatons qu’un Noel et un Nouvel an en été ne se vivent pas de la même manière, il y a moins de forme dans les festivités, c’est plus cool !

Nous sommes heureux de terminer ainsi 2007, cela restera longtemps gravé dans nos souvenirs.


Opéra et jardin Botanique


Belle journée dimanche, visite de l’Opéra de Sydney en passant par le jardin botanique.

Quelle belle ville que Sydney, il y a tant de choses à voir, on ne peut s’y ennuyer. La ville n’est pas étouffante, malgré les hauts immeubles qui jouxtent et s’imbriquent dans les plus anciens.

Le jardin botanique est un vrai paradis, il longe la baie et nombreux sont ceux qui viennent prendre le soleil ou s’y détendre. Les arbres sont superbes, les fleurs aussi. Nous y avons observé des roussettes par centaines (grosses chauves-souris d’envergure 1,20 m) pendues aux arbres et qui jacassent et volent d’un perchoir vers un autre. En avançant on y découvre peu à peu l’opéra qui est édifié au nord de ce jardin. Bel édifice ! On dirait un immense voilier.

C’est de là que le feu d’artifice du nouvel an doit être tiré. Nous avons repéré une pointe sur la côte en face où l’on essaiera d’aller pour observer celui de 21 h tout en pique niquant. Il y a un autre feu tiré à minuit.


Au retour de l’Opéra nous sommes retournés en ville et emprunté le monorail qui fait une boucle dans le centre et traverse même des immeubles. Pour 4,80 dollars par personne nous nous sommes payés le luxe de faire 1 tour ½ et découvrir la ville et le Darling Harbour sous un autre angle, et ainsi rejoint le parking.

Cléo

Fish market


Les marchés sont des particularités de Sydney, ce sont des places et des entrepôts immenses où des vendeurs tiennent des stands et vendent les produits locaux et parfois de l’artisanat.

Beaucoup d’asiatiques tiennent ces stands. Nous avons profité de ce grand marché samedi à Flemmington (quartier de Sydney) pour y garer nos voitures gratuitement et rejoindre le centre par le train.


Hier, dimanche, nous sommes allés jusqu’au Fish-market, plus près du centre, près de l’Anzac Bridge, ce marché est plus petit mais offre principalement du poisson, frais ou cuisiné (j’avais photographié toues sortes de poissons et crabes inconnus de nos yeux européens, mais j’ai perdu toutes mes photos en fin de journée ????). Vous trouvez des fish and chips, sushi, calamars frits, crevettes, huîtres cuisinées … Tout y est appétissant. Mais on trouve aussi dans ce marché des stands de fruits, avec des cerises rouges énormes et juteuses (on en a acheté). C’est un marché très sympathique que doivent fréquenter les habitants de Sydney pour y trouver toute la fraîcheur des produits de la mer. Mais on s’attendait à trouver un marché plus grand et plus de produits.


Dans les supermarchés, nous avons été étonnés de ne pas trouver de rayon poisson frais ou si peu avec des poissons et crevettes de chine !

Pourtant le pays a des milliers de kilomètres de côtes. A croire que la pêche n’est pas développée dans ce pays. Nous avons traversé quelques ports comme Kingston, Beachport, Robe, Port Fairy mais là aussi la flotte de bateaux ne nous a pas parue importante. Nous avons pu acheter du homard, il y avait quelques crevettes, calamars et poissons en filet mais rien de plus et pas en quantité. Comparé à Etaples (Pas de Calais) ou Le Guilvinnec c’est de la roupie de sansonnet !


Hier en se promenant à Sydney, la visite de ce marché nous a donné l’envie d’acheter pour le pique nique des petits plateaux de sushi : quel régal !!


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