dimanche 9 décembre 2007

Comment un grain de sable peut enrayer une machine !

Voilà au moment où j’ai composé ce début de message, nous avons vécu quelques heures depuis notre départ, tout était bien préparé dans ce voyage et le cours des choses le faisait penser. Nous avons quitté St Malo sachant que les québécois venaient de s’envoler de Vancouver pour Sydney via un arrêt à Honolulu (Iles Hawaï). Nous avons rejoint la gare de Rennes et le TGV nous a transporté en temps et en heure à Roissy. Nous avons pris le CGVAL (métro sans pilote qui relie en un temps record les 3 terminaux : quel changement !).

Il y avait des points WiFi mais cela faisait que 3 heures que les québécois s’étaient envolés, il y avait peu de chance que nous ayons des nouvelles d’eux. Je vous signale que les bornes Wi-FI de Roissy sont des petits bureaux où l’on peut connecter électriquement son portable et capter internet, ou même recharger son téléphone. Eh bien ! ces bureaux servent à pas mal de personnes de table de bouffe : les détritus restant bien sûr dessus !!!!!

Envol pour Bangkok à l’heure prévue, mais un voyage de 11 h dans l’avion, c’est long ! Gérard n’a pas dormi comme d’habitude avant le départ et non plus dans l’avion. J’ai sommeillé 1 h environ. Arrivée à l’heure à Bangkok : un aéroport tout neuf, superbe dans sa conception et avec des commerces à foison et d’une certaine classe dans les produits et dans la présentation, d’une propreté rare ! Roissy à côté c’est de la gnognote et surtout c’est froid, donc pas accueillant. Mais il a fallu marcher pendant des kms (pratiquement 2) et arrivés devant notre salle d’embarquement, il ne restait pas beaucoup de temps avant l’embarquement dans l’avion. Je cherchais en vain des bornes WI-FI et rien ! Finalement au bout d’un moment j’ai tenté en me disant qu’un si bel aéroport tout neuf ne pouvait pas avoir été conçu sans cela.

J’ai allumé le PC et j’ai trouvé une liaison WI-FI libre, mais le temps nous rapprochait de l’embarquement, après avoir essayé bêtement mon courriel sur mon logiciel de messagerie (évidemment cela ne peut fonctionner comme cela, j’aurais dû y penser plus tôt) je n’ai plus eu le temps d’ouvrir le site de ma boîte wanadoo sur le navigateur, nos places étant les dernières en queue d’avion, elles ont été appelées très vite et j’ai dû interrompre ma liaison.

Envol pour 9 h d’avion pour Sydney et toujours à l’heure ! Gérard n’y a toujours pas dormi et moi 1 h quand même. Sa mine se défaisait.

Restait notre arrivée à Sydney avec la récupération des bagages dont un objet encombrant en soute (le cerf volant de Matéo), le passage en douane aléatoire en durée et un train qu’il ne fallait pas rater : c’était le dernier pour rejoindre les québécois, en principe arrivés avant nous au camping.

Tout s’est bien passé à l’aéroport, nous avons eu du temps pour prendre le train et même avoir un peu d’avance pour faire nos changements (2 sur la ligne) sans stress. Obsédés par ce dernier train et persuadés que la mécanique de la préparation de nos arrivées paraissait infallible, il ne nous est pas venu à l’idée de consulter internet à l’aéroport et encore moins de se renseigner sur l’atterrissage d’Air Canada à 8h du matin. Fatigués par les vols et tirant nos 41 kg de bagages sans compter les sacs dos qui en faisaient 10 chacun, nous commencions à avoir hâte de retrouver, Léti, Yannick et Esteban. Après 1 h 30 de train avec 2 changements, nous arrivons à la gare de Vineyard (60 km NO de Sydney) en rêvant de voir Yannick nous attendant ou sur le chemin ou à l’entrée du camping pou nous y accueillir. Nous avons fait ces 2km500 à pied , sans voir l’ombre de notre rêve.

Et là le doute, la crainte et l’inconnu ont commencé à s‘installer. La réception fermée, il était 1h15 du matin, nous avons cherché un bungalow qui serait encore allumé (ses occupants endormis par la fatigue des 29 h de vol) et sans voiture devant. Rien, mais une personne téléphonant devant son bungalow, je me renseigne et il me désigne une cabine occupée sans voiture, c’est un jeune homme qui s’y trouve et il m’apporte son aide pour tenter de joindre les gardiens par téléphone et en sonnant pendant « des plombes ». 15 mn après, ils apparaissent. Au début de la conversation, notre anglais et notre accent sont si mauvais (faut pardonner en partie seulement par le stress et la fatigue) ils ne comprennent rien et je les soupçonnaient d’être atteint d’Alzheimer, car ils nous disaient qu’aucune location n’avait était faite chez eux !!!

Finalement, ils ont compris la situation et surtout l’inquiétude qui nous remplissait sur le devenir de nos enfants ! Ils nous ont affirmé qu’aucun crash n’avait été annoncé (encore heureux ! mais on se sentait mieux) et surtout que le matin il y avait eu de violents orages sur Sydney et que des avions avaient été détournés sur Melbourne. Je leur ai demandé si je pouvais utiliser leur ordinateur et consulter ma messagerie, ce qu’ils m’ont autorisée à faire. Et là, j’ai vu une succession de messages de Léti annonçant un retard. En fait un problème mécanique a cloué l’avion à Honolulu avec ses passagers, on leur a annoncé plusieurs fois des décollages dans les heures qui suivaient mais reportés sans cesse. Finalement à cette heure je ne peux que dire, selon leur dernier message reçu, qu’ils passaient la nuit à Honolulu et arrivaient à Sydney aujourd’hui samedi.

Nous avons rendez-vous 9h30 chez le gardien, pour reconsulter nos messages et se renseigner sur l’aéroport de Sydney, Honolulu ou Vancouver. Nous espérons aller les accueillir à l’aéroport.

Et demain dimanche nous reprenons l’avion pour Alice Springs (5 jours dans le désert rouge).

Espérons que nous y serons tous les 5.

Nous avons passé la nuit dans le bungalow, nous avons dormi, bercés par les coasements des grenouilles ou crapauds (un concert dans toute la campagne ici) mais pour ma part j’ai dormi juste 3 heures (Gérard un peu plus). Réveillée très tôt par les chants inconnus d’oiseaux comme à Nouméa.

Le lendemain matin donc : samedi, nous sommes allés lire nos messages, mais il n’y en avait pas. En consultant s vols sur le site de l’aéroport, il est signalé 2 atterrissages d’Air Canada à 5mintes d’intervalles dont l’un venant via Honolulu (8h30 & 8h35), pas question d’aller à Sydney, ils devaient être sur la route ! On se propose d’aller à la gare, le gardien noupropose de nous emmener, la consigne qu’il avait était de signaler où nous étionsen cas d’appel ou d’arrivée. On monte dans la voiture, et là on voit une jeune femme qui frappe à la fenêtre de la portière, je pensais qu’elle av ait quelque chose à dire au gardien, ms devinez ???? C’était Léti que je n’avais pas reconnue puisqu’elle n’a plus de lunettes J

Le taxi les amenait d’une gare.

Nous sommes tous soulagés.

Je leur laisse raconter leur version des faits dans un prochain message.

Voilà un début de voyage rebondissant en événements.

Bisous à tous.

RDV au prochain n° dans quelques jours (du désert peut-être).

5 commentaires:

Unknown a dit…

ouf! Nous voilà apaisés après une journée à guetter sur le site de l'aéroport de Sydney l'arrivée d'un AC33, reportée à 3 ou 4 reprises sans qu'on sache pourquoi?
Vous vous êtes retrouvés c'est l'essentiel.
Ce matin j'ai appelé Titite pour lui lire le message de Claudine. J'espère l'avoir rassurée.
Quant à Léti et Yannick et bien sûr Esteban qu'ils profitent du soleil. C'est mieux que d'acheter la chaîne de pharmacie.
J'ai vu hier à la télé, le cas d'un village australien (pas si loin de Sydney après tout) fermé littéralement pour cause de sécheresse. Un désastre.
Ne séchez pas
On vous aime
Bisous

Unknown a dit…

Un mot pour vous rafraîchir en plein désert
Ce matin, un froid frette, sec et vivifiant, comme aime à le dire Gisèle dans sa sagesse paysanne.
Pas besoin d'"homeopathy". Aucune araignée, serpent, insecte piqueur ne résisterait
Un beau moins 20 sans vent.
Un délice pour les parties faibles du corps!
Et vous autres, cuisez-vous ou rôtissez-vous?
Gros bisous
A+
Gisèle et Jean alias Plume Rousse

Unknown a dit…

Comme c'est au désert que Moïse a eu des illuminations, peut-être qu'un visionnaire à forte teneur scientifique parmi vous pourrait m'expliquer pourquoi zéro à la puissance zéro donne 1 ( dixit Igor et Grichka Bogdanov)
Voyez que mes lectures sont saines.
Plume Rousse déboussolé

Vimy en Gohelle a dit…

Sauf erreur c'est dix puissance zéro qui fait un.
zéro fois quelquechose fait toujours zéro
Bonnes aventures en Australie
Bernard

Vimy en Gohelle a dit…

Après une nuit d'insomnie (je plaisante), une journée aux antipodes, je pense que zéro puissance zéro ferait "un" en calcul binaire où le zéro n'est pas nul.
C'est le monde à l'envers.
Au fait comment tenez-vous la tête en bas en Australie.
Le folklore nordique de Noël sous le tropique du Capricorne c'est toujours sidérant, sapins enneigés et traînaux de rennes sous 30°C
La froidure ne vient que des climatiseurs...
Bernard